Denis Coderre songe à présenter à la chefferie du parti libéral du Québec.
Au micro de l'animatrice Marie-Claude Lavallée, Philippe Cantin fait entendre les propos tenus par le principal intéressé au micro d'une radio communautaire à laquelle il participe.
«Est-ce que j'y pense? Oui. Est-ce que c'est sérieux? Oui. Est-ce que j'ai la qualité des défauts? Inquiétez-vous pas. Je sais faire la distinction entre le chant des sirènes et puis la réalité. Est ce que je suis controversé au coton? Est ce que je suis connu? Je cherche encore le 5 % qui me connaît pas. Quand j'ai fait des appels, j'ai posé trois questions. La première: est-ce que vous me voyez premier ministre? Deuxièmement: est-ce que j'ai la crédibilité et l'expérience? Et troisièmement: est-ce que je suis passé date?»
Et les réponses ont été très, très majoritairement concluantes, dit Denis Coderre.
Pour sa part, Philippe Cantin enchaîne en soulignant les qualités de Denis Coderre: son énergie, son goût de la politique, sa combativité et le fait qu'il incarne les valeurs libérales de longue date: affaires, économie, défense des droits des minorités, etc.
«Il pose la question: «Est-ce que je suis passé date?» C'est sûr que s'il devient le chef du parti libéral du Québec, comparé à Paul St-Pierre Plamondon, comparé à Gabriel Nadeau-Dubois, des hommes beaucoup plus jeunes qui incarnent le renouveau, qui incarnent une proximité face aux nouveaux enjeux, il aurait l'air un petit peu décalé. Il incarne, qu'on le veuille ou non, une autre génération»
Et quant au pif politique de Denis Coderre, Philippe Cantin a de gros, gros doutes.
On l'écoute...