Après un an et demi de négociation «à couteaux tirés» et plusieurs journées de grèves des services publics, la question se pose: est-ce que le gouvernement et les syndicats auraient pu éviter un tel «psychodrame»?
Voilà la question sur laquelle se pencher les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez mardi matin au micro de Paul Arcand.
«Dans toute cette histoire, le joueur à blâmer, c'est le gouvernement. Il a minimisé la complexité des enjeux, puis il a privilégié une vieille vieille technique, celle de l'usure. Puis il s'est dit: "Savez-vous quoi? On va faire traîner les choses, puis à un moment donné, l'opinion publique va se retourner contre les syndicats." Mais ce n'est pas ce qui s'est passé.»
«Je le disais hier en Colombie-Britannique, ils ont décidé qu'ils allaient leur donner l'inflation. Ça a duré deux jours! Puis nous autres, le gouvernement a décidé qu'on ne leur donnait pas l'inflation. Puis ça a duré ce que ça a duré... un an et demi avec une fin dramatique!»