Gros soupir de soulagement collectif, dimanche. Le Front commun a donné des détails sur les ententes pour leurs 420 000 syndiqués.
Un meilleur salaire, on parle d’une augmentation de 17,4% sur 5 ans, mais d’autres conditions sont améliorées aussi.
François Enault, le premier vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et responsable des négociations, vient commenter le dossier au micro de l'animatrice Marie-Claude Lavallée.
«La parole est aux membres maintenant», dit-il.
Pourquoi est-ce que ça été si long?
«On s'est chicané beaucoup plus sur la forme que sur le fond. Si vous vous souvenez, le gouvernement voulait faire des forums. Nous on disait non, c'est pas des forums, ça doit se négocier à une table de négociation. Donc il y a eu beaucoup, beaucoup de discussions sur la forme. Donc, on a vraiment commencé à négocier, on était rendus au mois de juin.»
«Il y a des négociations, des fois, où la marge est plus petite entre les deux parties. Ce coup-là, on est vraiment parti, peut-être, aux opposés pour être capables de trouver un terrain d'entente.»
On écoute François Hénault...