Au bord du gouffre, l’Accueil Bonneau demande une aide publique annuelle de 1,2 million de dollars au gouvernement provincial pour assurer la pérennité de ses services aux personnes en situation précaire. Pour l’instant, l’organisme cessera d’offrir des repas les fins de semaine à compter du 6 janvier.
Écoutez Fiona Crossling, directrice générale de l’Accueil Bonneau, mercredi, au micro de Louis Lacroix.
Ce sont des dons des organismes comme des fondations, des entreprises, mais tout particulièrement des individus, qui financent l’Accueil Bonneau.
«Le service alimentaire, c'est vraiment une porte d'entrée, explique-t-elle. Donc c'est là où on rencontre les gens pour la première fois. Les gens qui sont dans des campements, dans la rue, qui sortent des refuges d'urgence, ils vont venir à l'Accueil Bonneau le matin pour manger un gros repas chaud et comme ça, on peut les rencontrer. Les intervenants peuvent les accompagner à faire toutes les démarches pour qu'on puisse les sortir de la rue.»
«Ce sont 400 personnes qui se présentent tous les jours, 365 jours par année à l'Accueil Bonneau pour se faire nourrir. Et puis il n'y a aucun financement dédié à cette offre de services.»