Avez-vous l'impression d’être embobiné par les entreprises qui nous vendent des produits bons pour l'environnement?
C’est la question que pose l’animatrice Marie-Eve Tremblay à ses auditeurs, en compagnie de son invitée, Louise Héneault-Éthier, directrice du Centre Eau Terre Environnement et professeur associé à l’Institut national de la recherche scientifique.
Cette dernière aborde entre autres l’écoblanchiment qu'on connaît aussi sous le nom de greenwashing en anglais.
«Par exemple, on le sait, les consommateurs, s'ils veulent manger des aliments biologiques, doivent chercher pour une tierce partie qui aurait fait une certification comme Ecocert. Donc là, on s'assure de valider une réclame à saveur environnementale, comme un produit, un aliment biologique. Mais dans le milieu environnemental, sur le marché, il y a vraiment beaucoup de produits pour lesquels, on va dire ça contient des fibres ou du plastique recyclé ou on va dire que ce produit-là est écologique, mais ce n'est pas nécessairement vérifié par personne, pas nécessairement soutenu par personne. Puis des fois, ça frôle avec la mauvaise foi. Ce sont des réclames qui ont vraiment une intention politique ou commerciale, mais qui ne sont pas fondées sur une validation des faits. Et c'est ça qu'on appelle l’écoblanchiment.»