C'est la 18e journée consécutive de grève générale illimitée pour les membres des syndicats affiliés à la Fédération autonome de l’enseignement. Les parents peuvent-ils espérer que cela puisse se régler d’ici Noël? Le premier ministre François Legault avait pourtant affirmé que les élèves allaient retourner en classe aujourd’hui.
Écoutez Catherine Beauvais-St-Pierre, présidente de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal, au micro de l’animateur Louis Lacroix.
«Ce qu'on a comme information, c'est que les travaux se poursuivent, les discussions se poursuivent, il y a des choses qui se passent, mais je dirais, lentement mais sûrement», dit-elle.
«Et compte tenu du contexte, donc 18ᵉ journée où les profs sont sans salaire, mais aussi 18ᵉ journée où les élèves ne sont pas en classe, il va falloir que les choses se passent rapidement pour qu'on ait une entente d'ici Noël. Mais c'est ce qu'on souhaite évidemment.»
S'il devait y avoir une entente cette semaine, cela ne signifierait pas que les élèves puissent retourner en classe le jour suivant.
«Il y a un protocole de retour au travail. Il y a aussi des instances qui doivent se passer avant qu'on ne revienne en classe. Par contre, tout ça peut se faire dans un laps de temps quand même assez court. Donc en fait, ce qu'on veut, c'est la même chose que depuis le début. On veut une entente satisfaisante. Les profs sont encore déterminés malgré que c'est lourd, malgré que c'est difficile, ils sont encore déterminés parce que ce qu'on veut, c'est améliorer nos conditions de travail au quotidien.»
