Vigneronne en Espagne et en France depuis plus de 20 ans, Nathalie Bonhomme nous visite pour parler des nouveaux défis auxquels fait face son industrie à l’ère des changements climatiques.
Productrice vinicole en terre espagnole (Les Vins Bonhomme), elle a contribué en 2021 à importer 14 % des vins espagnols qu’on trouve présentement à la Société des alcools du Québec (SAQ).
Et les Vins Bonhomme, aujourd'hui, ça représente combien de bouteilles par année?
«Les Vins bonhomme, c'est rendu 400 000 bouteilles. C'est rendu une belle production. Ça a commencé avec quatre hectares. Donc, ça a été vraiment une belle croissance. C'est drôle, parce que on pense jamais qu'on va arriver à ça. Puis, j'ai jamais pensé que je ferais du vin. Puis, en France, on est tout petit, c'est tout petit. C'est 40 000 bouteilles.»
Et comment les Québécois réagissent quand ils réalisent que ce vin (Bonhomme), c'est son vin?
«Ça, c'est assez drôle. Je leur dis C'est mon vin. C'est mon nom. Là, évidemment, bonhomme, ça fait rire. Je finis toujours par les faire rire Quand on fait rire, c'est un bon début.»
Comment les conditions climatiques en Espagne affectent la production?
«C'est très dur, ça a toujours été dur. Il ne faut pas oublier que nous, on est dans le Sud, donc, on est habitué d'avoir des températures très, très pointues comme ça. Ça affecte, ça fait longtemps que ça affecte. C'est pas nouveau pour nous.
«On essaie de trouver des mesures, des différentes mesures, puis ces différents axes qui vont faire qu'on va s'adapter, comme par exemple, C'est quand même ridicule.. Dimanche, il faisait -4 au chais. À une heure de la mer. Ce n'est pas loin. Puis avant-hier, il faisait 24. C'est fou.»
On écoute Nathalie Bonhomme...