Le ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, se réjouit de l'accord conclu mercredi à l'issue du sommet des Nations unies sur le climat. Pour la première fois, il a été convenu de s'éloigner des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques.
Il s’agit d’un accord permettant un compromis historique qui ouvre la voie à l'abandon progressif des énergies fossiles qui causent le réchauffement climatique, et ce, malgré les nombreuses concessions qui ont été faites aux pays riches en pétrole et en gaz.
Le ministre fédéral de l'Environnement et des Changements climatiques, Steven Guilbeault, était sur place.
Il soutient que l’entente n’est pas nécessairement parfaite, mais encourageante.
«Outre la question des énergies fossiles, on s'est donné des cibles collectives, par exemple pour tripler la quantité d'énergie renouvelable qu'on va produire, d'ici 2030, pour doubler l'efficacité énergétique», dit-il.
On parle ici d'élimination des subventions aux combustibles fossiles.
«Le seul pays du G20 à l'avoir fait, c'est le Canada. Mais c'est important. Moi, ça fait presque 30 ans que je vais à ces conférences-là et c'est la première fois qu'on s'entend pour parler des combustibles fossiles. Je sais que certains auraient aimé que ça aille plus loin, mais pour moi, c'est quand même une victoire importante.»
«Grâce au travail qu'on fait collectivement à peu près partout sur la planète, on se dirige plus vers un réchauffement de 2,3 degrés Celsius. Alors 2,3, c'est mieux que quatre. Mais l'objectif de l'accord de Paris, c'est d'essayer de garder ça autour de 1,5. [...] Ce que le bilan nous montre, c'est qu'on est capable de relever ce défi-là. Il faut juste accélérer le pas un peu.»