La deuxième séquence de grève des professionnels en soins débute en ce jeudi 23 novembre.
Quel sera l'impact de celle-ci? Écoutez Denis Cloutier, président du Syndicat des professionnelles en soins de l'Est-de-l'Île-de-Montréal (SPS-ESTIM) qui manifeste actuellement devant l’hôpital Santa Cabrini, alors qu'il brosse le portrait de la situation au micro de Louis Lacroix.
«On est assujettis par les services essentiels, donc les services critiques des urgences, les soins intensifs, tout ça est maintenu. Pour le reste, ça va dépendre d'un département à l'autre. Ça va créer certains retards, certains temps d'attente un peu plus longs. On comprend les désagréments, on est de tout soutien avec la population, mais on n'a pas le choix, il faut qu'on se fasse entendre.»
Denis Cloutier souligne l'état des négociations et les points clés abordés lors de celles-ci. Il explique que Sonia LeBel, la ministre responsable de l'Administration gouvernementale, répète sans cesse qu'elle ne veut pas «parler de salaire et de priorités du syndicat» tant et aussi longtemps que ce dernier n'a pas entendu ses priorités.
«On est d'accord avec ses priorités et qu'on a besoin de réorganiser le travail et les conditions de travail. On a nous-mêmes des solutions, puis nous aussi, on veut faire entendre nos solutions. On ne croit pas qu'elle peut arriver comme ça, avec une espèce de prérequis. Et dire : "Écoutez, dites que j'ai raison sur les premières, puis après on discutera des vôtres."»