À l'occasion de sa chronique mercredi matin, écoutez Bénédicte Lebel rapporter l'histoire d'un homme ayant écopé de deux ans de prison à domicile, de 240 heures de travaux communautaires et de deux ans de probation pour avoir harcelé une collègue de travail.
Chul Choi, un homme de 55 ans qui habite en Ontario, a ainsi harcelé une collègue de travail qu'il connaissait à peine pendant sept mois.
La victime avait commencé en décembre 2018 à recevoir des appels anonymes où un homme simule une activité sexuelle, puis des appels soutenant que des annonces en matière de prostitution ont été affichées avec son nom et ses coordonnées.
«À la suite de l’enquête, l’entreprise a déterminé que Chul Choi, un directeur au bureau de Toronto était derrière le harcèlement. Entre autres en faisant le lien avec des adresses IP.»
Le Torontois avait déjà travaillé avec la victime, mais ils ne se connaissaient pas.
Le but était de l'humilier, de la dénigrer et de nuire à sa réputation sur son lieu de travail. Lors du procès, il a toutefois été impossible pour la cour d'établir le motif de ce harcèlement, selon ce qu'explique la chroniqueuse.
Bénédicte ajoute que malgré la condamnation, la victime reste marquée par le harcèlement qu’elle a vécu et elle a encore peur cinq ans plus tard.