Est-ce que le radiodiffuseur public constitue une concurrence déloyale pour les diffuseurs privés, comme le prétend le PDG de Québecor à propos de la position de TVA dans le marché?
Écoutez les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez en discuter au micro de Paul Arcand.
Alors que Radio-Canada devra fort probablement couper dans son budget alors que les revenus publicitaires sont à la baisse, Luc estime que si coupure il doit y avoir, c'est du côté culturel, afin de permettre un investissement majeur en information.
«Moi je dis on coupe tout ce qui est culture. Désolé pour la culture, on investit. Par contre on fait un bunker d'information, c'est-à-dire on ne touchera jamais à l'information! Et toute l'information: les nouvelles, l'actualité, l'information économique, la pédagogie, les émissions éducatives et l'information régionale… on concentre notre argent là-dessus. Puis on en fait un bunker inatteignable et bien financé à tout jamais.»
Pour Nathalie Normandeau, Radio-Canada est tout simplement la mauvaise cible.
«Pierre Poilievre, sors de ce corps, mon Dieu Luc… je t'écoute ce matin et ma foi, tu es un conservateur qui s'ignore! Pour moi la cible, ce n'est pas Radio-Canada. Ça, c'est la rhétorique des conservateurs depuis Stephen Harper. La cible, c'est les GAFA. C'est eux qui font très mal!»