Il y a un mois, les miliciens du Hamas entraient en territoire israélien, se livraient un carnage dans les kibboutz. Depuis, ce sont des opérations quotidiennes de bombardement.
Écoutez Jean-François Lépine qui a été correspondant en Israël de 1988 à 1990 et qui a dirigé pendant des années l’Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Chaire Raoul-Dandurand, au micro de l’animateur Paul Arcand sur la situation à Gaza.
Est-ce que ces bombardements peuvent cesser?
«La bande de Gaza pourrait devenir, si elle ne l'est pas déjà, un cimetière pour enfants.»
L'ONU elle-même a officiellement reconnu hier qu'un nombre record de ses employés ont perdu la vie depuis le début des combats. 89 personnes sont mortes à Gaza.
Israël maintient que sa volonté est d'éliminer la menace militaire que représente le Hamas.
«Ce qu'on sait, c'est que la bataille en face-à-face sur le terrain, entre les miliciens du Hamas et l'armée israélienne, commence à peine», soutient le chroniqueur.
«Ça va se passer dans ce qu'on appelle Gaza City, qui est la ville la plus importante de la bande de Gaza, où là, les Israéliens vont commencer à envahir directement dans les rues pour découvrir ces fameux tunnels en question. Ça va être beaucoup plus dangereux pour les Israéliens.»
«La peur que les Palestiniens ont, c'est qu'on cherche à les pousser en dehors de Gaza et se débarrasser du problème en les poussant vers l'extérieur, vers l'Égypte en particulier, ce qui provoquerait une autre crise. Et puis dans tout ça, quel est le sort des otages? Quelle est la politique du gouvernement israélien face aux otages aujourd'hui, pour marquer justement les fameux 30 jours?»
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