La suppression de 547 postes à Groupe TVA, vendredi, affecte largement les stations régionales. C'est 98 postes qui sont abolis en région, dont une cinquantaine à Sherbrooke et une vingtaine à Rimouski.
Qu’est-ce que ça veut dire pour l’information régionale? C'est la question sur laquelle se penche Marie-Ève Martel, journaliste et auteure du livre Extinction de Voix: Plaidoyer pour la sauvegarde de l’information régionale.
«Qui dit plus petite équipe, dit plus petite couverture. Et ça, c'est très triste. Les médias régionaux, ça fait partie de l'ADN de chaque communauté. Ce sont des gens de l'endroit, qui vont parler avec la communauté et sont le miroir des enjeux et des préoccupations du milieu.»
Elle explique que les médias locaux sont là «pour faire ce que les grands médias ne peuvent pas faire», c'est-à-dire «aborder les enjeux très, très, très locaux» et les événements d'intérêt public qui ne sont pas d'envergure provinciale, mais qui méritent tout de même d'être soulignés par un média.
Écoutez-la discuter de l'effet positif des médias régionaux sur l'engagement électoral et de la vitrine qu'ils offrent aux industries, commerces, artistes, sportifs...