Le gouvernement Legault met en place des formations accélérées et rémunérées pour remédier à la pénurie de main-d'œuvre dans l'industrie de la construction. Bonne ou mauvaise idée?
Écoutez les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez aborder avec Paul Arcand les répercussions positives et négatives de cette décision.
Nathalie est d’accord avec cette annonce, mais qui vient avec des défis nombreux, selon elle.
«Si je prends un exemple de ferblantier, 82% de votre formation sera pratique 18% théorique, puis 30% en entreprise, pour une année, dit-elle. Si on forme un ferblantier en quelques mois, quelle sera la partie théorique par rapport à ce qui est offert actuellement? La capacité d'accueil des centres de formation professionnelle, est-ce qu'on a assez de classes d'enseignants, les ressources disponibles pour encadrer puis accompagner les nouveaux diplômés aussi? L'enjeu de la santé et de sécurité au travail?»
Luc Ferrandez est aussi d’accord avec cette proposition.
«Ça fait que ça, ça devrait pousser des gens qui n'avaient pas envie d'entrer dans le métier. Ça devrait les pousser à entrer dans le métier. On veut répliquer le succès qu'on a eu avec les préposés aux bénéficiaires.»