D'ici à l'été prochain, le gouvernement du Québec espère avoir réussi à former entre 4000 et 5000 nouveaux travailleurs de la construction grâce à un nouveau programme d'études accéléré et rémunéré.
Écoutez le ministre du Travail Jean Boulet qui explique comment son gouvernement procédera à ces ajustements, au micro de l’animateur Paul Arcand.
La pénurie de main-d'œuvre force les institutions à revoir les heures de formations en les amputant de moitié.
«Cette formation-là va permettre d'obtenir une attestation d'études professionnelles. Mais il faut rappeler que dans le secteur de la construction, il y a un système de gestion de l'offre qui permet d'entrer par les bassins. Puis, si je regarde des années 2021-2023, il y en a plus que la majorité qui sont entrés sans diplôme, donc sans formation nécessairement. Donc l'attestation d'études professionnelles est un bon pas en avant pour nous permettre de répondre au besoin de main-d'œuvre pour les métiers qu'on a identifiés.»
Et recevront-ils la formation adéquate pour être compétent?
«Il y en a 79% qui sont entrés par les bassins, donc sans formation. Donc, cette formation-là, même si elle n'aboutit pas à un diplôme d'études professionnelles, va permettre d'améliorer la productivité, d'améliorer le taux de rétention.»