Les partis d’oppositions à l’Assemblée nationale et un regroupement d’organismes qui milite pour un meilleur financement du transport en commun ont dénoncé le manque d’ambition de la ministre des Transports Geneviève Guilbault.
À l’émission de Patrick Lagacé, écoutez la directrice générale de Trajectoire Québec et porte-parole de l’Alliance TRANSIT pour un meilleur financement en transport collectif, Sarah V. Doyon.
«Les sources de financement du transport collectif n'ont pas été indexées depuis plusieurs années. Évidemment, les dépenses, quant à elles, continuent de croître. Donc, il y a un déséquilibre. Puis, on se ramasse avec un manque à gagner impressionnant.»
Durant l’entretien, Mme Doyon traite notamment du déficit de 2,5 milliards de dollars dans le système de transport collectif québécois. Elle aborde aussi les propos de divers maires de grandes villes qui demandent un plus grand financement.
Certains ont vivement réagi quand le gouvernement Legault a indiqué qu’il ne payerait pas plus de 20 % de ce déficit.
Selon l’invitée, la contribution financière du gouvernement du Québec en transport collectif provient essentiellement de la taxe sur les carburants (pas de hausse depuis 2013) et d’une contribution sur l’immatriculation (qui n’a pas changé depuis 1992).