Conflit interne au SPVM: le Bureau d’enquête du Journal de Montréal a appris que quatre des huit enquêteurs affectés à l’incendie criminel du Vieux-Montréal ont demandé à être affectés à d’autres enquêtes.
Écoutez l’inspecteur David Shane, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), au micro de Paul Arcand alors qu’il donne les derniers renseignements concernant l’incendie du Vieux-Montréal.
Ce dernier assure que les changements dans l’équipe ne changent rien à l’enquête en cours.
«Le SPVM ne commente pas les mouvements internes à des unités. Cependant, je peux vous dire que oui. Il y a eu certains mouvements au sein de l'équipe des crimes majeurs, mais ce n'est pas directement en lien avec la gestion de ce dossier-là en ce moment.»
Il ajoute que, comme partout ailleurs, des conflits peuvent survenir.
«Dans les unités comme dans n'importe quelle organisation, ce n'est pas tout le monde qui s'entend bien, explique-t-il. Il y a des gens qui peuvent parfois ne pas avoir d'affinités. Peut-être que des fois, on n'est pas toujours d'accord avec la façon de faire d'un superviseur ou de collègues, dit l'inspecteur.
«Alors oui, ça arrive qu'il y a des mouvements à l'interne, mais l'important, c'est que ça n'affecte pas la qualité des démarches d'enquête qui sont faites le dossier. En ce moment, il est actif, on poursuit toutes les pistes d'enquête et je tiens à le dire, pour rassurer les familles qui, encore une fois ce matin, lisent un article qui peut les faire douter de la capacité de crime à faire mener le dossier.»
Il termine en disant que lors d'une enquête, il est souhaité qu'on accueille toutes les opinions des collègues sur le déroulement, même divergentes, parce que ça peut parfois faire avancer les recherches.