Les parents de l’école Victor-Rousselot, appuyés par des commerçants et des résidents de Saint-Henri continuent à se battre pour empêcher l’ouverture d’un site d’inhalation de drogue supervisée prévue dans trois semaines.
Écoutez Jean-François Gauvin, parent d’un élève à l’école Victor-Rousselot qui dénonce la situation au micro de l’animateur Paul Arcand.
L’ouverture est prévue le 15 novembre et les parents veulent des réponses. Ils ne s’opposent pas nécessairement à ce genre de centre, mais préféreraient qu’il soit situé à un autre endroit, en raison de sa proximité avec les enfants.
«On a interpellé le ministre Carmant hier, parce que présentement, on n'avait pas vraiment de "feedback" depuis plus de trois semaines. Il nous avait dit qu'il devait y avoir une acceptabilité sociale dans le quartier. Donc, depuis ce temps-là, on n'a pas réussi à lui parler, donc on l'interpelle directement.»
M. Gauvin estime que plusieurs commerçants sont d’avis que ce centre ne doit pas voir le jour, alors que Lionel Carmant, de son côté, soutient qu’il a un appui des organismes communautaires et des parents du quartier.
«J'aimerais avoir les preuves de l'appui des parents du quartier, des résidents parce que nous on a une pétition de plus de 3000 personnes, beaucoup de citoyens qui sont du quartier, dit le citoyen. Donc, je l'invite à nous montrer les preuves puis à venir nous rencontrer, sortir des classes au parc, venir voir la distance, la proximité entre le parc-école, l'école et le centre. C'est juste un trottoir qui sépare le parc-école et le centre, la maison Larbre.»