Alors que deux autres otages détenus par le Hamas ont été libérés lundi et que l’opération terrestre de l’armée israélienne tarde à être lancée, les bombardements se poursuivent à Gaza et l’aide humanitaire demeure largement insuffisante.
Écoutez la journaliste indépendante, Clothilde Mraffko, aborder avec Paul Arcand les derniers événements du conflit israélo-palestinien alors qu'elle est basée à Ramallah en Cisjordanie. Elle nous offre des détails sur les otages.
«C'étaient deux otages qui ont entre 79 et 85 ans. Donc, le Hamas a indiqué qu'il les avait libérés pour des raisons humanitaires, mais leurs maris, eux, sont toujours otages. Donc le soulagement n'est que partiel pour leurs familles. On estime aujourd'hui qu'il y a 222 personnes qui sont toujours aux mains du Hamas dans la bande de Gaza. [...] Évidemment, la question des otages, c'est l'un des plus grands facteurs pour expliquer aujourd'hui pourquoi cette offensive terrestre tant promise n'arrive pas.»
Elle explique aussi que quelques camions peuvent entrer sur le territoire de Gaza, mais que l'ONU estime que c'est largement insuffisant par rapport aux besoins de la population qui est maintenue sous ce blocus ferme depuis maintenant deux semaines.