Malgré l'engagement de la CAQ, on constate que des fleurons québécois continuent de quitter le Québec. Est-ce que le gouvernement Legault a perdu la bataille?
C'est la question à laquelle se sont attardé les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, lundi matin, au micro de Paul Arcand.
Leur constat: il n'est plus possible de retenir ces sièges sociaux dans le contexte de mondialisation actuel.
«Aujourd'hui, le monde a-t-il changé? Parce que le symbole même d'une "start up", c'est de dire: "je vais grossir jusqu'à un certain moment, puis à un moment donné, je vais me faire racheter, puis ça va être très bon pour moi. D'abord, je vais mettre plein d'argent dans mes poches et c'est souvent ça l'objectif. Et deuxièmement, je vais avoir accès à un niveau, un réseau de distribution, de diffusion ou de manufacture, ou de production infiniment plus important que le mien", par exemple dans des vaccins, dans des petits produits électroniques. Tout à coup, je tombe dans une grosse chaîne de production...»
«La Caisse de dépôt peut devenir actionnaire de certaines entreprises, mais on ne peut pas devenir actionnaire de tous les fleurons québécois qui menacent d'être vendus ou qui menacent de quitter le territoire québécois!»