Fin 2022, au plus fort de la répression contre les manifestations suivant la mort de Mahsa Amini, François-Henri Désérable a passé quarante jours en Iran, qu'il traverse de part en part, de Téhéran aux confins du Baloutchistan.
L’écrivain est revenu de ce périple bien particulier avec le roman "L'usure d'un monde : Une traversée de l'Iran", aux Éditions Gallimard.
«Ce qui m'a frappé lorsque je lisais la presse occidentale, c'est cette phrase: ''La peur a changé de camp'' et en arrivant en Iran, je me suis rendu compte à quel point cette phrase était fausse. C'est-à-dire que la peur n'a absolument pas changé de camp. [...] Lorsque vous êtes écrivain, la moindre des choses que vous pouvez faire, c'est de porter le témoignage de ce courage et de vous faire le greffier du courage inouï de cette jeunesse iranienne.»
Autre sujet abordé avec l’auteur et ex-joueur de hockey:
Ancien joueur de hockey professionnel durant dix ans en France, l’auteur a assisté au match du Canadien, mardi soir au Centre Bell. Il en parle au micro de Paul Arcand.
«Mon premier maillot était un maillot du Canadien de Montréal. Ensuite, j'en ai fait mon métier pendant une dizaine d'années. J'ai joué en France. Et hier, j'ai eu la chance d'assister à mon premier match du Canadien au Centre Bell. Malheureusement, le Canadien n'a pas été très bon. Mais c'est un Québécois qui leur a volé la vedette. C'est Marc-André Fleury.»