Selon le Journal de Québec, des élus de la CAQ aimeraient que le gouvernement exige une consultation populaire comme un référendum avant de consentir au financement final du tramway. Doit-on consulter la population pour un grand projet au Québec?
Écoutez Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez aborder la question au micro de Paul Arcand.
Pour Luc Ferrandez, l'organisation des besoins en terme de mobilité et de transport ne relève pas d'un référendum, mais de la planification à long terme.
«Des gens qui ne savent plus comment exprimer leur opposition. Ils cherchent tous les moyens pour empêcher ce projet-là. [...] Le développement futur de Québec qui s’en vient, ce n’est pas tout le monde... un gars dans sa banlieue, à Saint-Antoine de Machin, toi, as-tu besoin d’un tramway? Non! Mais est-ce que le développement futur urbanistique de la ville a besoin d’un tramway? Oui!»
Pour Nathalie Normandeau, de demander un référendum à ce stade sur le tramway serait un déni de la démocratie.
«Il y a certains députés qui commencent à être paniqués parce qu’ils se font casser les oreilles sur le terrain par tous les opposants du tramway. Puis ils craignent aussi de voir une levée de boucliers des citoyens lorsque le coût final du projet sera annoncé. Mais excusez moi, dans le cas du tramway de Québec, il y a déjà eu pas une, pas deux, mais trois consultations. Il y a une élection municipale sur l’enjeu. Bruno Marchand a été élu, il était pro tramway, il y a une élection générale et puis il y a une élection partielle dans Jean-Talon et Pascal Paradis dans Jean-Talon, le candidat du PQ et le PQ étaient favorables au projet du tramway. Tenir un référendum dans le contexte actuel, ce serait un déni de démocratie.»