La ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, a annoncé samedi qu’une opération d’évacuation commencerait mardi pour les Canadiens pris en Cisjordanie. Mais la fenêtre d’opportunité pour les 160 Canadiens toujours dans la bande de Gaza n’a pas pu être exploitée, et ils y sont toujours coincés.
L'animateur Jérémie Rainville discute, dimanche, à l'émission Même le week-end, avec Ferry de Kerckhove, ancien diplomate et professeur à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa, du travail difficile de Mélanie Joly qui tente de pallier la situation.
Selon l'ancien diplomate, il y a peu de chance que la ministre des Affaires étrangères parvienne à relever un tel exploit.
«Rafah c'est vraiment l'accès au Sinaï,et c'est pour ça que c'est un problème majeur parce que le maréchal Sissi ne veut pas y voir un déferlement de Palestiniens. On ne pourrait donc pas rouvrir le Rafah. Mais peut-être que les Américains pourraient offrir un passage vers Chypre aux Canadiens. Mais là encore, à ce moment, ils devraient l'offrir à tout le monde. Alors c'est chacun pour soi. Je souhaite beaucoup de chance à madame Joly.»
Écoutez Ferry de Kerckhove discuter avec Jérémie Rainville des enjeux auxquels fait face Mélanie Joly dans le cadre de ce conflit...