Après un centre d’injection supervisé près d’une école à Saint-Henri, c’est au tour d’une maison de transition pour ex-détenus en plein centre-ville de Saint-Jérôme, de soulever la grogne. Est-ce que ce type d’établissement devrait obtenir l’acceptabilité sociale?
Pour Luc Ferrandez, le désir de la ville de Saint-Jérôme dans ce dossier est futile, car l'organisation de l'urbanisme dans le secteur est absolument incompatible avec les désirs de la municipalité.
«Ce n'est pas en mettant deux pots de fleurs et de la peinture qu'ils vont nous convaincre!»
Du côté de Nathalie Normandeau, elle félicite plutôt le maire de se battre pour sa vision de sa ville, car Service correctionnel Canada ne peut pas imposer sa vision aux villes.
Elle souligne que l'accessibilité sociale doit être considérée, mais pas à tout prix.
«Les quatre fonctionnaires débarquent de Services correctionnels du Canada à Saint-Jérôme et ils disent: "Non, savez vous quoi? C'est ici que ça va se faire. Point final". Service correctionnel Canada, qui est une agence fédérale, ne peut pas se comporter comme s'il était le seul maître à bord!»