Les succursales d'épicerie ont récemment été convoquées par le gouvernement qui souhaitait les pousser à réduire leurs prix.
Face à cette situation, Jérémie Rainville s'est demandé si les Québécois ont toujours, au cours de l'histoire, accordé la même part de leur budget à l'épicerie, une question qu'il aborde lundi avec Jacques Nantel, spécialiste en commerce de détail et professeur émérite à HEC.
«Ça a déjà été historiquement beaucoup plus important. En ce moment, c'est à peu près 16 % de nos revenus, alors que si l’on recule d'une quarantaine d'années, c'était 30 %.»
Il explique que les prix n'ont pas forcément diminué, mais que d'autres dépenses, telles que l'habitation, ont augmenté ce qui explique le phénomène.
«La différence entre l'habitation et l'alimentation, c'est que l'habitation, c'est difficilement compressible. Mais vous pouvez changer les produits que vous achetez dans votre panier d'alimentation.»
Écoutez-le discuter de l'influence du consommateur sur le marché...