Le Québécois Pascal Vincent est devenu l'entraîneur-chef des Blue Jackets de Columbus quand Mike Babcock a quitté l'organisation à la suite de comportements déplacés auprès de ses joueurs.
Au micro de Mario Langlois, il retrace le parcours de son été particulièrement turbulent. À priori, il souligne qu'il a eu des entrevues pour le poste d'entraîneur-chef avec les Blue Jackets, mais aussi avec les Flames de Calgary et les Rangers de New York.
«Trois entrevues intéressantes, différentes, des visions différentes... Les Flames ont été très honnêtes dans ce qu'ils recherchaient. Ce n'était pas nécessairement pour maintenant, mais plus pour se créer un ''pedigree'' sur les prochains candidats. Les Rangers, c'est un peu la même chose, ils recherchaient quelqu'un d'expérience, mais ça a vraiment bien été durant l'entrevue et on a continué à rester en contact jusqu'à ce qu'ils nomment (Peter) Laviolette.»
«À Columbus, j'étais convaincu que j'avais eu la job, mais il y a eu un ''switch'' dans leur vision. Pas qu'ils ne pensaient pas que je ne puisse faire le travail, mais ils voulaient un changement de culture drastique.»
Après la nomination de Babcock, Vincent admet avoir eu «une semaine difficile», mais après une semaine, «j'ai dit, on va embarquer là-dedans».
Et puis, Babcock, avec lequel il s'est bien entendu, a disparu du portrait et Vincent a été nommé au poste d'entraîneur-chef.
Et la transition s'est faite comme un gant auprès de ses joueurs.
«Lorsqu'ils ont su que c'est moi qui avait la job, j'ai eu l'impression qu'ils étaient contents pour moi. Je ne dis pas qu'ils étaient contents que Mike soit parti, mais ils étaient contents pour moi. La transition se fait très bien, et cette histoire, je n'en entends même plus parler.»
Il résume aussi sa première rencontre avec ses joueurs en qualité d'entraîneur-chef.
«La première rencontre avec les joueurs a été courte, mais c'était justement par rapport à ça: comment on va faire la transition? On savait qu'il y allait un paquet d'affaires qui allaient être dites sur la situation, et ce que je leur demandais, c'était: «On doit passer à autre chose le plus rapidement possible.»
«Les joueurs, je les connais. Les joueurs ont été vraiment très bons. Ils sont venus me voir, ils ont pris le temps de m'appeler, de me texter, ou de venir me voir dans le bureau pour me dire à quel point ils étaient contents. Ça, ça a renforcé la situation de façon positive.»
On écoute Pascal Vincent...