Alors que le ministre Jean Boulet souhaite mettre de l'avant une réforme de l’industrie de la construction, les syndicats et les employeurs ne sont pas d’accord sur la mobilité et sur la polyvalence des métiers et de la formation. Qui a raison?
Écoutez les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez aborder la question au micro de Paul Arcand.
Pour Luc, ce sont les employeurs qui ont raison actuellement, car la mobilité de la main d'oeuvre serait beaucoup plus avantageuse qu'à l'époque où le taux de chômage était beaucoup plus élevé.
«Pour les petits contrats, il faut fusionner certains métiers.»
De son côté, Nathalie estime que la probabilité d'échec du projet du ministre est plus grande que les chances de réussite.
«Le coefficient de difficulté qui est devant lui est très, très élevé. Je dirais dix sur une échelle de dix. Ma foi du bon Dieu! La probabilité que le ministre échoue, selon moi, est plus grande que la probabilité qu'il réussisse. [...] 60% de ce qu'on fait en construction est régi par la loi R-20. [...] Il nous faudrait avoir un portrait plus réel de la situation actuelle.»