La Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) baigne dans la controverse depuis quelques années, mais dans des cas très concrets, l'organisation se considère au-dessus de la loi et des jugements de la Cour du Québec.
Il arrive très souvent, voire trop souvent, que des ordonnances des juges de la Chambre de la jeunesse ne soient pas respectées par la DPJ. C'est du moins ce qui ressort d'une chronique de Mylène Moisan dans le quotidien Le Soleil.
Écoutez la chroniqueuse revenir avec Paul Arcand sur le fait qu'un juge n'a vraiment pas aimé l'attitude arrogante de la DPJ dans l'histoire d'un enfant qui fait l'objet d'un jugement.
«Le juge Jacques Rioux a vraiment pris soin de bien noter cette attitude-là et de la dénoncer. Il a même dit qu'il ne faisait plus confiance à cette DPJ et il a souhaité que ce ne soit pas une directive plus large pour notre DPJ.»