Le protecteur du citoyen a déposé son rapport annuel hier à l'Assemblée nationale. On y retrouve entre autres des exemples importants qui nous montrent que le mauvais service et les problèmes informatiques, à la Société d'assurance automobile du Québec, par exemple, auraient pu être évités.
Écoutez Marc-André Dowd, protecteur du citoyen du Québec au micro de l’animateur Paul Arcand.
Il explique qu’au début du processus, la SAAQ se voulait rassurante, mais que les choses ne se sont pas déroulées comme prévues.
«On a soulevé des questions quand on a rencontré la société d'Assurance automobile. La question du goulot d'étranglement. C'est bien évident que si on arrête de donner le service pendant quelques semaines, les demandes vont s'accumuler. Donc, quand le service rouvre par la suite, qu'est-ce qu'on a mis en place pour gérer ce surcroît de demandes? Les réponses ont été rassurantes du côté de la SAAQ.»
Environ 50 dossiers de plaintes individuelles ont été traités chaque mois depuis l’installation du nouveau service informatique.
Dans ce rapport, on retrouve aussi des détails concernant le manque de main-d'œuvre, les déboires des CHSLD et le manque de personnel dans les pénitenciers.