126 dossiers criminels ont été annulés par le le directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) au Nunavik et en Abitibi-Témiscamingue, en raison de délais déraisonnables, selon La Presse.
Parmi ces dossiers abandonnés, 24 concernaient de la violence conjugale.
Le ministre Simon Jolin-Barrette et la Cour du Québec se tiennent mutuellement responsables de cette situation.
Écoutez l'animateur Paul Arcand en compagnie du ministre de la Justice, Simon Jolin-Barette.
«Le changement de ratio, le fait que les juges siègent moins, fait en sorte que le DPCP est confronté à faire des choix qui sont difficiles. Et je peux vous dire M. Arcand, ça ne fait pas mon affaire qu'il y ait des dossiers qui soient laissés sur la voie de garage comme ça. Je pense aux victimes, mais je tiens tout de même à les rassurer parce qu'actuellement le directeur des poursuites criminelles et pénales fait un ordre de priorisation pour s'assurer de fixer des dossiers qui vont être à l'intérieur des délais.»
Ces dernières années, le nombre de dossiers de protection de l'enfance a fortement augmenté au Nunavik et en Abitibi-Témiscamingue et le système n'arrive pas à répondre à cause d'un manque de ressources.
«Quand je constate que le DPCP doit retirer des dossiers parce qu'ils n'ont pas de jours d'audience pour être entendus. On a un problème.»