En cette semaine de rentrée scolaire, les difficultés qu'a connues le transport scolaire des élèves l'an dernier pourraient survenir de nouveau. Dans les prochains mois, une trentaine de syndicats et quelque 1700 chauffeurs de plusieurs régions comme le Saguenay, les Laurentides, Lanaudière, Montréal, Laval, la Rive-Sud, le Bas-Saint-Laurent et l'Estrie entreront en négociation afin d'obtenir de meilleures conditions et un salaire horaire plus élevé.
Serons-nous assurés que le service de transport scolaire sera offert partout et en tout temps?
Écoutez la présidente du secteur Transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN et conductrice d’autobus scolaire depuis 19 ans, Josée Dubé, aborder le tout avec Paul Arcand.
«Les enfants ont changé, le système a changé... Conduire un autobus avec des enfants, c'est plus la même chose qu'il y a dix ans. [...] Quand on a un transporteur qui décide d'être consciencieux et d'être conscient que lui a envie de continuer à faire rouler sa business, on a eu de très beaux règlements... Mascouche, ils sont passés de 18$ de l'heure à 24$ de l'heure.»
La présidente souligne que pour le moment, le conflit de travail n'est pas une option, mais le message devra être entendu, car les chauffeurs souhaitent avoir des conditions décentes.