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Des parents de toxicomanes sonnent l’alarme

Des parents de toxicomanes sonnent l’alarme
Le ministre des Services sociaux du Québec, Lionel Carmant / Archive La Presse Canadienne/Ryan Remiorz

Des parents d’adolescents toxicomanes, devenus adultes, sonnent l’alarme: ils disent être au bout du rouleau et souhaitent de tout cœur trouver un endroit où leur enfant pourrait vivre en sécurité.

Martin Bertrand était à l’émission jeudi. Depuis l’âge de 16 ans, son fils Alexandre, maintenant âgé de 33 ans, souffre de schizophrénie et de toxicomanie.

Il a fait de multiples thérapies de désintoxication et a été hospitalisé en psychiatrie plusieurs fois, comme à l'Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, après avoir poignardé une personne.


Écoutez le Dr Lionel Carmant, ministre responsable des Services sociaux qui réagit à la situation de ces parents, au micro de l’animateur Paul Arcand.


Il affirme que présentement, la seule façon de prendre en charge une personne, est de le demander en cour, soit d’appliquer la loi p-38, la loi sur la protection des personnes dont l'état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui.

«Cette année, j'ai pris mon courage à deux mains et on a demandé à nos gens de l'Institut des politiques en droit et en justice de regarder ce qui se fait au Québec au niveau de la p-38, de ce qui se fait ailleurs, et de nous revenir avec des propositions pour améliorer cette p-38», soutient Lionel Carmant.

«On a fait ça avec les partis d'opposition. On ne veut pas faire de politique là-dessus, c'est un sujet très important, très sensible et il faut trouver une piste de solution.»

«C'est comme si on était passé d'un extrême à l'autre. Ce que vous décrivez, où le patient ne décidait de rien avant. Et là, maintenant, le patient a tous les droits.»

Le ministre ajoute que chaque situation doit être traitée de manière différente, étant donné cet aspect de santé mentale.

«Ce qui est arrivé, c'est que maintenant, on est presque à l'autre côté du pendule, où vraiment, les groupes de patients y tiennent mordicus à ce droit-là. Mais les familles sont exclues des services.»

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