Le recours à l’aide médicale à mourir est une pratique de moins en moins exceptionnelle pour les Québécois. La province est en voie de terminer l’année avec 7% de tous les décès enregistrés comme assistés par un médecin, soit plus que partout dans le monde. Par ailleurs, la Commission sur les soins de fin de vie constate que de plus en plus de cas d’aide médicale à mourir approchent des limites de la loi…
À l’émission de Paul Arcand, mercredi, écoutez le Dr Michel Bureau, président de la Commission sur les soins de fin de vie.
«La croissance est importante. Il faut informer la population que c’est un traitement de dernier recours. Les médecins doivent être très rigoureux. Cela dit, je dirais que dans presque tous les cas, les médecins sont à l’intérieur des critères de la loi. On peut cependant se demander si on a essayé d’autres mesures de soulagement des douleurs, avant d’en venir à l’aide médicale à mourir.»
Selon le docteur, l'aide médicale à mourir n'est pas faite «pour remplacer la mort naturelle».