Dans le cadre du programme gouvernemental «Agir tôt», 20 000 enfants québécois de moins de 5 ans ont déjà été vus afin de dépister des problèmes et orienter les interventions pour soutenir les parents.
Mardi matin, l'animateur Paul Arcand présente toutefois un cas probant dans lequel les parents sont toujours en attente pour du dépistage.
Écoutez l'entrevue accordée par Stéphanie Perreault, dont les trois enfants ont des besoins particuliers.
La mère déplore devoir encore attendre pour que leurs enfants reçoivent un diagnostic qui donnerait accès au soutien adéquat pour chacun.
«On n'a aucune communication verbale [avec les trois enfants] au quotidien. C'est difficile même de demander pour boire ou pour manger quelque chose. On doit deviner pas mal tout le temps. Les nuits sont difficiles aussi; on a des problèmes de sommeil et de désorganisation. On ouvre le frigo en pleine nuit et on détruit un peu tout dans la maison, finalement. Ce n'est pas évident.»