Les opposants au nucléaire se font déjà entendre 24h après qu'on ait appris qu'Hydro-Québec veut explorer la possibilité de relancer la centrale Gentilly-2 qui est arrêtée depuis 2012.
Écoutez l'animateur Louis Lacroix et le député solidaire de Maurice-Richard et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’énergie, Haroun Bouazzi en discuter.
Ce dernier se dit inquiet et affirme que le Québec n'est pas spécialiste du nucléaire.
«Le gouvernement tire vraiment dans tous les sens. C'est une décision énorme de revenir au nucléaire. On a pris une décision collective il y a maintenant une décennie d'en sortir. Vous savez, le nucléaire, ce n'est pas simple, c'est des technologies qu'on ne maîtrise pas du tout au Québec.»
Il ajoute que, selon lui, le champ d’expertise des Québécois se situe ailleurs en matière d’énergie.
«Nous, on est vraiment bon à faire des éoliennes et pis évidemment des barrages et on espère plus de solaire. C'est compliqué avec le nucléaire, il y a des déchets, etc. Et il y a quelques côtés positifs, mais on ne comprend pas, basé sur quoi? Il n'y a absolument aucune étude qui nous explique que la transition énergétique a besoin de nucléaire au Québec pour réussir.»
Il croit que de faire des efforts pour économiser de l'électricité serait aussi une option, au lieu de trouver des moyens de créer davantage d’électricité.