Alors que les vacances sont commencées pour plusieurs, on observe que, même en congé, certaines personnes n’arrivent pas à s’arrêter ou à se reposer. Ce serait le cas de plusieurs Québécois qui ont de la difficulté à prendre un temps d’arrêt.
Écoutez la psychologue et conférencière, Rose-Marie Charest, au micro de l’animatrice Marie-Claude Lavallée.
Selon cette dernière, des vacanciers ont peine à sortir de la frénésie du quotidien.
«On pense souvent qu'on est dans l'action, qu'on est très occupé et que c'est juste la faute des autres, que c'est juste parce qu'on est obligé», dit la psychologue.
Elle ajoute que la pression de performance semble être au centre de certaines familles.
«Par exemple pour les enfants. Si on tient les enfants occupés aux 30 minutes pendant toute une année, il ne faut pas s'attendre à ce que, pendant un mois, ils trouvent par eux-mêmes des bonnes idées pour s'occuper. Donc, il faut apprendre à occuper son temps, seul. Et l'ennui, oui, dans l'enfance, mais aussi à tout âge, ça peut être un moment pour aller voir à l'intérieur de soi. Mais ça prend plus de temps que la durée des vacances.»
Elle suggère entre autres de se reconnecter avec la nature pour retrouver le calme.