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Entrevue avec deux athlètes élite

Le défi d'être un athlète de haut niveau en 2023

Le défi d'être un athlète de haut niveau en 2023
Alexandre Arencibia (judo) et Étienne Mazellier (ski alpin) / Étienne Mazellier (Facebook) et Alexandre Arencibia (Facebook)

En présence des athlètes de haut niveau Alexandre Arencibia, judoka exceptionnel, et Étienne Mazellier, virtuose du ski, l'animateur du 98.5 Sports Jérémie Rainville explore les défis auxquels sont confrontés ces athlètes de haut niveau.

Dans un entretien à cœur ouvert, ils partagent les dessous de leur vie d'athlètes.

L'envers du décor

Au-delà de l'exploit sportif, ces deux athlètes nous donnent à voir l'envers du décor: celui des sacrifices, des défis quotidiens et de l'abnégation nécessaire pour briller au sommet de leur discipline.

Une leçon de persévérance et de détermination, qui montre que le chemin vers le podium est aussi exigeant qu'enrichissant.

«On veut être le meilleur dans notre sport, on sait ce que ça prend [...] Ça passe vraiment par le travail, les petits détails.»

Facebook / Étienne Mazellier

Source: Facebook / Étienne Mazellier

«C’est un mode de vie, c'est tout donner pour un mode de vie.»

Judo Canada / Facebook Alexandre Arencibia

Source: Judo Canada / Facebook Alexandre Arencibia


Écoutez l'entrevue intégrale avec les deux athlètes qui consacrent leur vie à leur discipline...


Le rythme incessant de l'entraînement

«Ça ne s’arrête jamais», déclare Étienne Mazellier avec une détermination qui traduit l'absence de relâche dans leur routine.

Une pause ? Cette notion semble bien étrangère aux deux athlètes. Que ce soit Mazellier, qui a pris une semaine de vacances pour la première fois en cinq ans pour s'offrir une escapade en France avec sa famille, ou Arencibia, qui a choisi l'Ontario comme destination pour une pause estivale bien méritée.

L'obsession de la performance

Les moments de détente se font rares quand on tente de se mesurer aux meilleurs au monde de sa discipline.

À la question de savoir si les vacances lui manquent, Alexandre Arencibia répond sans hésitation : « C’est dans ma routine, ça fait partie de moi, [..] le judo me manque plus que mes vacances ». Un témoignage qui révèle l'intensité de leur engagement sportif. Pour Étienne Mazellier, le retour à l’entraînement après ses vacances fut un véritable soulagement, signe d'un attachement viscéral à son sport.

Le défi de l'équilibre social

Être un athlète de haut niveau, c'est aussi « faire les sacrifices qu’il faut », confie Alexandre Arencibia. Entre entraînements, compétitions et récupération, il est parfois difficile de trouver du temps pour une vie sociale épanouissante. Néanmoins, les deux sportifs sont bien entourés et parviennent à se ménager du temps pour entretenir une vie sociale.

La débrouillardise comme réponse au manque de soutien

Étienne Mazellier met en évidence le manque de financement chez Alpine Canada. Face à l'absence d'une équipe de développement pour les jeunes athlètes, ces derniers se retrouvent souvent contraints de prendre en main leur propre progression, naviguant dans un monde sportif exigeant avec les ressources qu'ils parviennent à mobiliser.

La gestion du stress et de la peur

Pour Étienne Mazellier, la peur peut être « un facteur très motivateur ». Alexandre Arencibia, quant à lui, gère son stress grâce à un système de trois questions : 1) Pourquoi je fais ça? 2) Pourquoi je suis ici? 3) Qu'est-ce que j'ai à prouver? Une méthode qui l'aide à canaliser ses énergies et à affronter ses défis avec sérénité.

La relation avec les parents

« Ils me font confiance. » C'est en ces termes qu'Étienne Mazellier décrit le lien de soutien qui l'unit à ses parents. Alexandre Arencibia évoque une relation différente avec son père, intense et chargée : « J’ai un père qui était très intense, qui vivait son rêve à travers moi [...] plus jeune, je lui ai demandé une distance ».

Surmonter les épreuves

Face aux moments difficiles, chaque athlète a sa méthode. Pour Étienne Mazellier, le soutien d'une préparatrice mentale a été crucial. « Je pense que ça passe aussi par une bonne relation avec ses entraîneurs », ajoute-t-il. Alexandre Arencibia met, quant à lui, l'accent sur l'importance de ne jamais oublier de s'amuser, même quand la pression est à son comble.

Les défis du financement

Le coût de leur sport pèse lourdement sur leurs épaules. Étienne Mazellier confie : « La facture qu'on avait à payer c'était vraiment une fraction du prix total de notre saison, sauf que ça représente un montant astronomique pareil ». Heureusement, des commanditaires et le gouvernement ont largement contribué à alléger ce fardeau financier. Étienne bénéficiera même d'une bourse complète pour la suite de son parcours à l'Université de Boulder au Colorado, dans la NCAA division 1.

Pour Alexandre Arencibia, c'est le coût des voyages qui est problématique. En effet, les grandes compétitions de judo se tiennent souvent en Europe ou en Asie : « Le problème, c’est que le judo est plus développé en Asie et en Europe, donc on est toujours obligé de partir (dans ces pays) ». Pour pallier ce manque, Alexandre travaille à temps partiel afin d'amasser les fonds nécessaires à sa carrière. En outre, il organise des campagnes de financement où chacun est libre de lui envoyer un montant pour l'aider dans son parcours.

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