Il y a actuellement une mobilisation canadienne contre l’empire du web, Meta, alors que plusieurs médias québécois, certaines administrations municipales ainsi que les gouvernements fédéral et provincial suspendent l’achat de publicités sur Facebook et Instagram pour riposter contre ce géant qui veut mettre fin au partage de nouvelles canadiennes, quand la nouvelle loi C-18 entrera en vigueur dans six mois.
Dorénavant, ce sont les commerces qui emboîtent le pas.
À l’émission de Louis Lacroix, lundi matin, écoutez Pablo Rodriguez, député de Honoré-Mercier et ministre du Patrimoine canadien.
Pas le même élan dans les autres provinces canadiennes
Dans les autres provinces du pays, toutefois, ce mouvement ne semble pas prendre un élan significatif.
«J’espère que la direction de Meta sera incitée à revenir à la table de négociation. Google est y toujours. Ça envoie un message très fort partout au Québec en tout cas. Des maires d’autres villes canadiennes m’appellent. Il y a aussi une pression qui augmente à l’international. Je pense à l’Espagne et l’Australie. […] Le statu quo n’est pas possible. Plus de 500 salles de nouvelles ont fermé leurs portes au cours des dernières années.»
Meta et Google s’accaparent environ 80 pour cent des revenus publicitaires au Canada sur Internet.
Le projet de loi C-18 a été adopté par le deux tiers des députés et des sénateurs à Ottawa.