L’alpiniste Marie-Pierre Desharnais, vient à peine de descendre du plus haut sommet en Amérique du Nord, mont Denali, mais elle n’a pas réussi à atteindre le sommet, en raison de Mère nature qui a fait des siennes.
Écoutez-la au micro de l’animateur Louis-Philippe Guy, alors qu’elle raconte ses péripéties à la chroniqueuse Claude Guillet.
Elle rêvait de devenir la première femme à atteindre le plus haut sommet et le plus haut volcan des sept continents et il ne manque que le mont Denali pour accomplir cet exploit.
Son équipe et elle a fait trois tentatives afin de s’y rendre, selon sa capacité physique, autant pour monter, que descendre en sécurité.
«On avait le cœur déchiré parce que les prévisions qui nous étaient envoyées par GPS versus ce qui se passait sur le terrain, ça n’avait rien à voir. On avait besoin de fenêtre de temps doux de 10h à 12 h pour faire ça. Pour retourner en toute sécurité sur le terrain. On avait à peine de 4h à 6 h. Donc ce qui fait en sorte qu'en pleine montée, on avait zéro visibilité.»
«Quand je dis zéro visibilité, tu ne distingues pas l’horizon du sol. Donc tu penses que tu mets le pied sur le sol, finalement c'est un trou et c'est vraiment des trucs dangereux»
Elle revient en paix avec ce choix d’avoir écouté son corps et son besoin de sécurité dans ces conditions.