Les prix exorbitants des propriétés sont-ils véritablement liés aux revenus plus élevés des Québécois?
Précisons que le premier ministre François Legault a commenté lundi la hausse du prix des maisons en indiquant que c'est un signe d'enrichissement de la population.
À l'émission Puisqu'il faut se lever, mardi, écoutez les chroniqueurs Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
«Il s'est mis en mode été. On dirait une déclaration faite à côté d'un BBQ. [...] Quand tu es premier ministre, une telle déclaration doit être appuyée sur la réalité. La définition de la crise du logement, c'est qu'il n'y a pas de lien entre le prix des maisons et les salaires. Ceux-ci ne correspondent pas du tout à la hausse des prix. La salaire moyen d'une famille québécoise est de 81 000 dollars de revenu brut. Le prix moyen d'une maison est de 450 000 $ au Québec. C'est 700 000 dans l'île de Montréal...»
«Le premier ministre prend ses infos dans une boîte de Cracker Jack ! Qui le conseille ? Je n'en reviens pas de cette déclaration. C'est un raisonnement tellement simpliste. [...] Est-ce que c'est vraiment la vision de François Legault pour l'accès à la propriété? Il propose des mesures pour accéder à la pauvreté. Honte au premier ministre du Québec.»