Bilan annuel de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ): est-ce que la situation s’est améliorée telle que l'avait affirmé le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, il y a quelques semaines?
Écoutez les commentaires de Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau, à l'émission Puisqu'il faut se lever, mercredi.
«La situation se détériore. Je pense que le ministre a parlé un peu trop vite.»
Quant à l’autre chroniqueuse de la commission Normandeau-Ferrandez, elle fait une constatation semblable.
«À Montréal, 50 pour cent des signalements sont retenus. Pour l’autre part, les enfants et les parents sont dirigés vers les organismes communautaires qui existent en quantité insuffisante. C’est un constat décourageant.»
Le bilan
Les directeurs de la DPJ ont présenté leur bilan annuel lundi. On a appris notamment que 135 800 signalements ont été traités. Ainsi, ils ont légèrement augmenté de 2,5 pour cent par rapport au précédent bilan.
Environ 40 000 de ces interventions feront l’objet d’un véritable suivi de la part des intervenants.
La DPJ manque grandement d’intervenants, ce qui affecte de toute évidence les services offerts aux enfants et aux parents. L’évaluation des cas est aussi impactée.
-> Vous pouvez d'ailleurs écoutez une entrevue accordée par Catherine Lemay, directrice nationale de la DPJ, à l'animateur du 98.5 Paul Arcand, mercredi matin.