Le ministre de l’Éducation Bernard Drainville a présenté, jeudi, à l’Assemblée nationale, sa réforme en éducation.
Les premières réactions à cette réforme ont été accueillies plutôt froidement par un nombre d’observateurs et d’acteurs du milieu.
Au micro de l’animateur Luc Ferrandez, le ministre Drainville est venu présenter et défendre les grandes lignes de sa réforme. Il a notamment été très clair quant aux nombreux commentaires selon lesquels il se donnait trop de pouvoirs.
«L’idée, ce n’est pas de faire un trip de pouvoir. L’idée, c’est de s’assurer qu’on marche tout le monde ensemble dans une même direction.»
Il a également défendu sa position touchant la formation continue qu’il estime nécessaire.
«Ce n’est pas contre la profession, que de favoriser la formation continue. Au contraire, favoriser la formation continue, c’est donner plus de moyens à nos profs pour faire encore mieux leur travail dans les classes», souligne-t-il.
Le ministre note qu’il avait déjà annoncé les grandes lignes de certains éléments qui se retrouvent dans sa réforme déposée jeudi.
«J’ai déjà annoncé que je souhaitais que les profs non légalement qualifiés, c’est-à-dire, les profs qui on déjà un bac en français, en mathématiques, en géo, en histoire ou en chimie, mais qui n’ont pas leur brevet d’enseignant, puissent prendre une formation de 30 crédits pour devenir enseignants.»
«Le programme va être offert à partir de septembre. L’objectif, c’est de qualifier des profs non légalement qualifiés et peut-être d’attirer de nouveaux profs. Ça, ça répond, en partie, à la question du recrutement», ajoute le ministre.
On l’écoute…