Dans nos efforts à promouvoir la place des filles dans des disciplines comme les sciences et le génie, avons-nous négligé la scolarisation des garçons?
Dans sa plus récente chronique de La Presse, le journaliste Yves Boisvert traite de la sous-scolarisation des garçons. Il souligne que l'économiste et ancien recteur de l’Université de Montréal, Robert Lacroix, a «fouillé le phénomène bien connu de surperformance scolaire des filles».
Cette question est abordée par les chroniqueurs de la Commission Normandeau-Ferrandez, lundi matin.
«Au début, l’intention du gouvernement était bonne. Mais, on a créé un autre problème : le fossé entre les filles et les garçons au plan académique. J’espère que François Legault va lire cet ouvrage publié par les trois auteurs, dont Robert Lacroix.»
«C’est énorme la différence. Ça part du décrochage scolaire. Le décrochage correspond parfois à des années de détresse, de difficultés, d’isolement, de rejet, etc.»