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Répartition des effectifs médicaux

Devrait-on obliger les médecins à pratiquer en région après leurs études?

Devrait-on obliger les médecins à pratiquer en région après leurs études?
La commission Normandeau-Ferrandez / Cogeco Média

Une règle pourrait imposer que 25 % des places d'accès à la spécialisation en médecine, au moment des études, soient réservées aux gens qui promettent d'aller en région. Est-ce de bon augure d'obliger les médecins résidents à pratiquer en région à la fin de leurs études?

Écoutez les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez discuter avec Paul Arcand des intentions du ministre de la Santé.

«Dans les régions, on relève un manque de spécialistes dans quasiment toutes les spécialités. Et le drame, c'est que souvent il y a juste un ou deux spécialistes. Alors si tu coupes une des deux personnes, tu coupes 50 % et la charge de travail qui reste sur l'autre est énorme. [...] Est-ce que ça va fonctionner à long terme? Non! Pourquoi personne ne reste en région? C'est ça la question qu'il faut se poser.»

«Pour beaucoup de spécialistes, c'est important d'être capable d'avoir un volume de pratique, puis d'avoir des cas complexes, puis de se dire moi je perds pas la main et après quatre ans, je m'en vais vers un centre plus important. Ça va être Québec, ça peut être Montréal.»

«Un sentiment assez répandu dans la population est que les médecins sont les enfants gâtés du système, parce qu'on a l'impression que ce sont les spécialistes qui contrôlent le réseau de la santé. Puis, au fil des années, on leur a tout donné. [...] Si le ministre commence à corriger les trous dans ses plans régionaux d'effectifs médicaux, les fameux PREM, ça pourrait peut-être être un début de solution. Mais, j'ai comme un doute sur l'efficacité de cette solution...»

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