Le gouvernement de François Legault «a fait le choix d’ignorer» la crise du logement qui sévit à Montréal, selon la mairesse Valérie Plante.
Le logement social est un parent pauvre du dernier budget provincial, selon plusieurs observateurs. Est-ce que la mairesse a raison de semoncer le gouvernement à ce sujet?
Au cours de la commission Normandeau-Ferrandez, le chroniqueur Luc Ferrandez souligne qu’elle a entièrement raison. Et non seulement il souligne qu’elle a raison, il affirme que l’attitude du premier ministre du Québec est à blâmer dans ce dossier.
«(François Legault) la crise du logement, c’est quand elle est arrivée dans la région qu’il l’a vue. Quand elle était à l’intérieur sur l’île, il ne la voyait pas. Et il y a quelque chose qui me frappe, c’est son côté manipulateur...»
De son côté, Nathalie Normandeau souligne que Valérie Plante a beaucoup de «bagout» et d’intensité pour faire une telle sortie.
«Sa conclusion : "Avec le quart des moyens, on réalise le quart des engagements". Ça, c’est une réplique cinglante. D’ailleurs, moi, je tombe de ma chaise... Comment on peut offrir des subventions sur le coût d’une unité qui datait de 2009? C’est sûr qu’on n’y arrivera jamais.»
Elle souligne qu’elle trouve que la réplique du gouvernement face à la sortie de Valérie Plante a été tout simplement odieuse.