Les élèves qui vont à l'école sans avoir mangé convenablement faisaient l'objet d'un grand dossier dans le Journal de Montréal, samedi matin.
À l'émission Même le Week-end, le docteur en neuroscience Joël Monzée aborde les effets de cette triste réalité sur la réussite scolaire des enfants.
Le spécialiste explique que les impacts de la faim, différents chez les enfants et les adultes, concernent principalement le comportement.
«C'est ce qui est le plus frappant! On parle d'une difficulté de concentration, mais aussi de patience, de tolérance envers les autres, d'écoute et de respect des consignes.»
Le cerveau des adultes, plus développé, disposerait davantage de ressources pour gérer certaines pulsions et émotions.
Aussi, les enfants sont contraints de rester en classe, contrairement aux adultes qui peuvent aller se chercher de la nourriture lorsqu'ils le désirent.
«Il y a donc une double contrainte chez les enfants. À la fois un cerveau pas suffisamment développé pour gérer les comportements problématiques et le fait qu'il ne peut pas sortir aussi facilement qu'un adulte peut le faire.»
Écoutez l'intégralité des explications de du Dr Joël Monzée...
