Le spécialiste Sylvain Charlebois conteste l'énoncé comme quoi «les dirigeants des grandes chaînes d’épiciers canadiens soutiennent que l’inflation des prix des aliments n’est pas causée par un gonflement des prix et que leurs marges bénéficiaires sur les produits alimentaires sont demeurées basses».
Au micro de Paul Arcand, jeudi matin, le directeur scientifique du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie, s'il dit que les épiciers n'ont pas exagéré, réplique toutefois avec un rapport publié l’automne dernier.
Ce rapport révèle qu’il y a bel et bien eu une augmentation des bénéfices des entreprises dans leur ensemble.
«Loblaws est au-dessus de sa moyenne de cinq ans.»