Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, Paul Arcand a souhaité avoir l’opinion de nos commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez sur quels sont les combats que les femmes doivent mener en 2023?
Pour Nathalie, c’est tout d’abord principalement la banalisation de cette journée importante.
«La pire chose qu’on puisse faire, c’est banaliser l’importance d’une journée comme celle-là. Ça fait plus de 40 ans, 46 ans, que l’ONU a décrété cette journée le 8 mars. Une journée consacrée aux femmes. Pourquoi? Parce qu’il y a encore de grands combats à mener.»
Elle rappelle combien les femmes à l’international sont la cible de l’obscurantisme, entre autres en Afghanistan où «les femmes qui sont pratiquement rayées de la carte».
Elle aborde aussi la charge mentale et les tâches domestiques qui incombent encore davantage aux femmes qu’aux hommes dans bien des ménages.
Selon Luc Ferrandez, il manque deux choses la journée internationale des femmes : un congé et des bonbons.
Il aborde l’amélioration des conditions de la femme, mais souligne avec justesse qu’il y a encore beaucoup de travail à accomplir.
Sécurité dans l’espace public, rémunération et accès à des postes importants sont au menu de son constat.
On aborde aussi la contribution des femmes et des mères dans les entreprises de leur conjoint et le début de l'évolution dans ce domaine.
On les écoute...