Alors qu’il semblerait que la COVID longue touche près de 10% de la population québécoise et que des patients atteints sont désemparés, on se questionne si les gens qui en sont atteints reçoivent les soins nécessaires à leur guérison au Québec.
Écoutez le microbiologiste-infectiologue et directeur médical de la clinique post-COVID du CUISSSE-CHUS, Alain Piché, aborder avec Paul Arcand les cas des patients vivant avec la COVID longue qui sont beaucoup plus nombreux qu’on le croyait initialement.
«Les estimations sont variables, mais c’est probablement entre 10 et 50% qui vont avoir la longue COVID. Ça dépend de la méthodologie qui est utilisée, mais ça présente quand même un pourcentage non négligeable de la population. C’est pratiquement une personne sur trois environ qui va effectivement développer des symptômes de longue COVID.»
Le microbiologiste et infectiologue explique qu’on ne détient que bien peu de solution actuellement alors que les problèmes des patients atteints sont variables dans pour les symptômes que pour la durée. Alors que pour certains, ce n’est que de la fatigue persistante et des problèmes de concentration, pour bien des patients qui consultent c’est beaucoup plus impactant.
«Ce qu’on voit en clinique, par exemple à la clinique, dans 90% des cas, ce sont des gens qui ont des atteintes très très sévères et qui ne sont pas capables de travailler, qui ont des symptômes depuis 2 à 3 ans, qui sont vraiment très impactés dans leur vie quotidienne.»
