Alors que le gouvernement aimerait voir les syndicats participer à des forums de discussion pour tenter de résoudre des questions épineuses à propos des conditions de travail dans le secteur public, tant la FTQ que la CSN ont répliqué au gouvernement que ces discussions doivent avoir lieu aux tables de négociation.
En entretien avec Luc Ferrandez, la présidente de la CSN Caroline Senneville a souligné mardi midi qu'ils sont bien ouverts à discuter de conditions de travail, mais que les employeurs ne sont pas là et ne sont pas impliqués dans les discussions.
«Tout se négocie dans la vie et il faut le faire aux tables de négociations C’est là qu'est le cadre légal.»
Alors qu'on aimerait ouvrir la rémunération dans le secteur public en fonction des professions et des horaires de travail, grâce à des salaires différenciés, ça représente un faux débat selon la présidente.
«C’est un faux débat les salaires différenciés.»
«On a la juridiction la plus syndiquée de l’Amérique du Nord» -Luc Lavoie
Pour le chroniqueur Luc Lavoie, le problème réside dans le fait qu'on a la juridiction la plus syndiquée de l’Amérique du Nord.
Il juge que les deux parties sont coupables, mais que le statu quo engendre l'immobilisme que l'on connaît depuis toujours. Avec 50 tables de négociation, Luc souligne que c'est littéralement devenu une industrie.
On les écoute...